Ouf, la grande célébration du football (déjà évoquée sur ce blog) va prendre fin demain soir. Place au cyclisme, enfin!... Le cyclisme et ses champions aux prouesses hallucinantes pourront retrouver toute la place qu'ils ont l'habitude d'occuper chaque mois de juillet dans l'imaginaire français (hors été Mondial ou JO, j'entends). L'occasion parfaite pour présenter un groupe norvégien au nom bien de saison: Peloton.
Ca doit être un truc au niveau des neurones, une pièce en trop ou le contraire, une rustine qui a sauté à l'usage. Mais je ne peux m'empêcher de m'emballer pour des musiques trempées dans des sauts de mélancolie ou suant parfois le lyrisme plus ou moins contenu, comme les Nordiques savent si bien faire... Attention, pas de la guimauve! Non, le genre de bidouillages sympathiques où les grosses ficelles s'usent sur le papier de verre à grains abrasifs ou glissent sur la dentelle la plus fine. C'est le cas de Peloton. A écouter ce quintette sans basse, on se dit qu'il sort vraiment du lot. En voilà un qui a la trempe suffisante pour grimper en solitaire jusqu'à L'Alpe-d'Huez et endosser le maillot jaune (quel sens de la métaphore).
Peu connu dans l'Hexagone, le groupe emmené par Hallvard Godal et Steinar Nickelsen concocte sur Selected recordings, titre pour le moins original pour son seul et unique disque (à ma connaissance), sorti en 2007 chez Parallell, une musique qui m'obsède en ces nuits d'été. Il y a une trompette à la Arve Henriksen, emblématique d'un certain jazz norvégien contemporain. Il y a aussi du groove, de l'avant-garde, du Moog, des trifouillages sonores...
Alors, puisque le Tour de France se délocalise de plus en plus, à quand le départ de l'épreuve dans les rues d'Oslo?
Bertha la Paix. Extraits (4): Avec le gratin pacifiste
Il y a 5 mois
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